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Dérapent dans le département 38 juges huissiers   no-tai-re - s     a-vo-cats  gendarmes    po- li- ci- er- s  assermentés     Maires   Préfet   et  sur le reste de la France    compétent éliminé
Pourquoi mes ripoux échappent aux poursuites, MARGAILLAN Henri vole mes courriers, son associé revend les fichiers de la police ?
Du 29 septembre 2010, ci- dessous un article du Dauphiné Libéré signé Fabrice MARGAILLAN. Remarquez la différence de traitement entre les deux articles par le journaliste. Cela devient systématique, en effet messieurs tout le monde a son nom dans la presse et certains privilégiés sont anonymes ! (Texte recopié ci-dessous) La presse quotidienne écrit maintenant comme ceux qui font des romans policiers ! Une information quasi inutile ? Censure ?
JUSTICE Un fonctionnaire à la barre pour des blessures involontaires graves
Le policier a-t-il commis une faute ?
GRENOBLE
Le 14 mars 2006, la vie d'A.B. a basculé sur la rue Stalingrad, à Grenoble. Il a été gravement blessé à la jambe lors d'un contrôle de police.
Ce jour-là, ce coiffeur installé à la Villeneuve, sortait de la banque, où il venait de déposer sa recette, quand il a été contrôlé au volant de son véhicule par un équipage de la police. Le motif est simple : non-port de la ceinture de sécurité.
L'interpellation tourne mal
Pour la suite, les versions divergent. Seule certitude, l'automobiliste, sur qui les policiers trouvent un couteau, refuse de se laisser menotter.
L'interpellation tourne mal, un des fonctionnaires réalise une sorte de "prise de judo" et tout le monde tombe à terre.
Il sera grièvement blessé à la jambe.
Une fracture et cinq opérations plus tard, il garde de lourdes séquel les et une invalidité à vie.

La victime est handicapée à vie Plus de quatre ans après les faits, un des policiers était donc poursuivi hier par le tribunal correctionnel pour blessures in volontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à trois mois.
C'est en effet lui qui aurait effectué un geste d'interpellation ayant entraîné l'automobiliste et les fonctionnaires au sol.
Me Joëlle Vernay, avocate de la partie civile, est venue s'indigner à la barre de la « cabale policière » et des « mensonges » dont son client a été victime.
De cet homme, elle a souligné le courage
exemplaire, la parfaite intégration en France et son difficile parcours de puis que, policier, il avait été contraint de fuir l'Algérie en 1994.
Quant au geste technique sur lequel pesaient de nombreuses interrogations, elle a estimé « si c'est ce qu'on apprend aux policiers, il y a de quoi être inquiet. »
Le procureur adjoint, Olivier Nagobbo, a requis contre le policier une peine de trois mois de prison avec sursis après avoir livré son sentiment sur ce dossier.
Un sentiment de gêne « face aux incohérences dans les déclarations des policiers », mais aussi face à « l'absence totale de remords du policier face aux lourdes conséquen ces pour la partie civile. »
L'automobiliste, très excité, aurait à plusieurs reprises tenté de se jeter

sur la voie de circulation L'avocat du policier, Me Detroyat, a appuyé la version défendue par son client et les collègues de ce dernier.
L'automobiliste, très excité, aurait à plusieurs reprises tenté de se jeter sur la voie de circulation, son interpellation devenait nécessaire pour son propre bien et il ne s'est pas laissé faire.
Au-delà, il a exhorté le tribunal à agir en fonction de certitudes. « En l'occurrence, a-t-on la preuve formelle dans ce dossier que les blessures de la victime sont dues au geste pratiqué par mon client ou qu'elles ont pu être causées lors de la chute de tout le monde ? ».
Il a requis la relaxe de son client.
L'affaire a été mise en délibéré au 9 novembre.

Fabrice MARGAILLAN