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 Aussi dans le département 64 juges huissiers notaires avocats gendarmes policiers sur le reste de la France  

Voir autre source : Le Figaro du 21 décembre 2004   Autres articles de presse format PDF  
  Des attaques en diffamation !
Va t-il être simplement mis à la retraite avec sa rémunération ?
Voir aussi : le Monde et le Dauphiné Libéré du 19/01/05

Source Le Canard enchaîné mercredi 6 juillet 2005             Le verdict en appel (Canard 28/02/07)

Cela tourne au feuilleton :
sans cloute éprouvé par le désoeuvrement dans lequel l'a plongé le Conseil supérieur de la magistrature en prononçant sa suspension, l'ancien procureur de Bayonne Pierre Hontang
tés à la presse, Le " Canard " pour sa modeste part, en est à quatre. procédures...
Rappelons que Pierre Hontang est ce magistrat soupçonné de s'être offert plusieurs joyeuses nuits dans une maison de passe en Allemagne avec la Carte bleue dérobée à une fonctionnaire, lors d'un récent colloque sur la déontologie. Une instruction est en cours à Strasbourg, et l'intéressé nie vigoureusement les faits. Il a même déposé plainte contre les "hôtesses qui disent l'avoir reconnu. Cela n'a pas empêché le garde des Sceaux, après avis du Conseil supérieur de la magistrature, de suspendre le présumé innocent.
Ce qui lui a donné tout loisir, justement, de poursuivre quelques journaux, dont "Le Parisien" "La Dépêche"- et. " Canard ", pour atteinte à la présomption d'innocence. Le ci-devant procureur a obtenu, le 7 avril dernier, la condamnation du " Canard " potin un court billet qui moquait le décalage entre les leçons d'éthique prodiguées par le magistrat, et sa pratique supposée. Mais, le 28 juin, le juge des référés du tribunal de Toulouse a renvoyé clans les cordes le procureur Hontang, qui était imprudemment reparti à l'assaut.. " Canard " avait repris, en détail cette fois, l'histoire de la carte bleue volée, et, les circonstances de la mise en cause du magistrat. La justice n'a débusqué dans notre article aucune atteinte à la présomption d'innocence, et a condamné Hontang à nous verser 1 500 euros.
Hélas, les malheurs de l'ancien proc' ne sont pas terminés.
Non seulement le Conseil supérieur de la magistrature, à nouveau saisi, va devoir se prononcer sur une éventuelle radiation, mais le ministre Justice a dépêché, à Bayonne une mission d'inspection pour passer au peigne fin l'activité du- parquet que Hontang a dirigé pendant trois ans. Le moins que l'on puisse dire est que Ies inspecteurs n'ont pas été éblouis par la qualité de la gestion. Dire que le tribunal de Bayonne, c'était. le bordel, serait sans doute exagéré. Mais question rigueur, ce serait, plutôt une maison de tolérance