Accueil        En 2020 l'avocat condamné menace ceux qui publient puis trouve une consoeur pour le relayer en 2021

Dérives dans le département 66 : ju-ges huissiers notaires a-vo-ca-ts gendarmes  policiers     et sur le reste de la France  

Avec des sanctions aussi dérisoires pour des ventes de stup qui causent des morts, rien d'étonnant que les avocats de Grenoble se permettent toutes les dérives en falsifiant des procédures pour faciliter la spoliation totale de René FORNEY depuis 23 ans !

http://www.lindependant.fr/skin/default/img/logo2.jpg du 18 septembre 2014
171 kg de cocaïne saisie à Claira en juillet: l'ex-avocat de Perpignan a agi "par peur" - Le 17 septembre à 6h00 par Laure Moysset (avec l'AFP) | Mis à jour le 17 septembre 2014
Jugé depuis lundi à Marseille avec sept autres prévenus dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, l'ancien pénaliste perpignanais s'est expliqué hier à la barre.

Mardi, à la barre du tribunal de Marseille chargé des affaires de criminalité organisée, Jean-Pierre Maillé, 36 ans, ex-avocat du barreau de Perpignan, ne s'est pas dérobé. Jugé aux côtés de sept autres prévenus dont la crème des P.-O. en matière de trafic de cocaïne, il doit répondre de 'complicité de transport de stupéfiants, association de malfaiteurs et violation du secret de l'instruction'.

Il lui est reproché en clair, d'avoir renseigné le chef présumé de ce réseau, à savoir Christian Parent qui est actuellement en cavale. L'ex-avocat a reconnu sa responsabilité et expliqué avoir agi par peur, appât du gain et afin de donner un "nouvel élan" à sa carrière. Il a démissionné suite à sa mise en examen en janvier 2013 puis a été placé en détention provisoire pendant 2 mois.

Les autres prévenus sont soupçonnés d'avoir participé à un vaste trafic de cocaïne entre la Hollande et les Pyrénées-Orientales. Le 14 juillet 2011, sur un renseignement, 171 kg ont ainsi été saisis dans une maison à Claira et Philippe Fournier, un cheval de retour qui a déjà purgé plusieurs années de prison pour des affaires similaires, est interpellé dans le secteur de Sainte-Marie-la-Mer avec 21 autres kilos de drogue en sa possession. Son avocat, Me Maillé aurait alors transmis des informations à son épouse permettant aux trafiquants de récupérer les 70 kg de cocaïne restant.

"C'était 50 % de mon chiffre d'affaires"

"Vous allez dire à ma femme qu'il reste de la marchandise", aurait exigé le suspect en s'adressant froidement à son conseil. "C'était le ton, le regard, l'impératif. C'était comme un ordre", raconte ce dernier. Quelques jours plus tard, c'est Christian Parent, se faisant passer pour le frère de Fournier qui lui propose 20 000 euros comme honoraires. "Pour moi, c'était énorme, c'était 50 % de mon chiffre d'affaires et j'avais de gros problèmes financiers. En échange, il me demandait d'être informé de l'avancement du dossier" .

Puis une réunion se serait tenue dans son cabinet où Christian Parent aurait menacé de " tout balancer " s'il ne percevait pas des mandats en détention et "un capital de 55 000 euros" pour son épouse.

Trois mois plus tard, Didier Valles, un autre membre présumé du réseau, est arrêté, assisté par Me Maillé en garde à vue. L'avocat aurait informé alors immédiatement Christian Parent par SMS de cette interpellation, avant de le tenir quotidiennement au courant des déclarations de son client en garde à vue. Jean-Pierre Maillé, aujourd'hui juriste salarié a encore ajouté, la voix étranglée par les sanglots : "Cette profession, c'était la fierté de ma mère, femme de ménage, et de mon père, employé d'une mutuelle agricole. J'étais mort de trouille, je me suis retrouvé piégé" .

Les réquisitions sont prévues aujourd'hui mercredi. Le jugement devrait être mis en délibéré à la fin de la semaine.

--------------------------

Au cercle des truands

Christian Parent, grand absent de ce procès, est considéré comme le parrain de ce réseau. Condamné en 2001 à 10 ans pour avoir blanchi 15 MF (2,2 M€) provenant du trafic de cocaïne, il compte parmi ses fréquentations un certain Michel Curtet, une figure de "la piste aux étoiles", le cercle très fermé des plus grands truands. Celui-ci a été arrêté en 2005 à Lisbonne avec 6 tonnes de cocaïne avant de replonger en 2011 à Paris transportant une valise remplie de 19 kg de coke. Il était en lien avec Dominique Lortal, qui a écopé en 2011 à Marseille de 14 ans de prison pour l'importation d'un container de cocaïne.

Un avocat des P.-O. et la crème du trafic de cocaïne roussillonnais jugés à Marseille

Huit prévenus parmi lesquels des figures catalanes du banditisme et un jeune pénaliste perpignanais sont jugés depuis hier....

Cocaïne : trois ans ferme requis contre l'ex-avocat perpignanais

Le ministère public a requis ce mercredi une peine de trois ans de prison ferme, assortie d'une interdiction définitive...

Commentaires (7)

le retour du jedi 17 Septembre à 21:29

des que l'on écrit le mot guillotine on est censuré
???

Mercure 17 Septembre à 20:34

Toujours les mêmes qui recommencent éternellement !!! Si on arrêtait de mettre des peines ridicules et de les libérer avant terme ça serait déjà pas mal !

marceau1004 17 Septembre à 15:02

Au trou pour longtemps il n'y a que cela et si possible travail obligatoire sans rémunération juste pour participer au coût de l'incarcération

Rigolo 17 Septembre à 10:08

Il n'y a aucune pitié à avoir, et les prévenus aucune excuse.
Quand ont est pris la main dans le sac, comment prévenus ou avocats peuvent ils prouver le contraire;
Pendant ce temps nos jeunes sont pollués.

BleuBlancRouge 17 Septembre à 10:05

Drogue = prison pour 10 ans ça calmera les dealers
Et pas une prison avec salle de muscu, télé...
A quand des peines pour dissuader ???

Nicolae Sarkocescu is back 17 Septembre à 10:02

mais non Rv même le pape en prend!
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/16/01016-20140916ARTFIG00224-une-voiture-du-vatican-transportant-de-la-drogue-arretee-en-savoie.php

RV Insanyas 17 Septembre à 07:45

Le drogue est un poison pour nos enfants et pour toute la société sous toutes ses formes !

Image d'illustrationCocaïne : l'ex-avocat perpignanais condamné à 2 ans et demi de prison ferme

 

Un avocat des P.-O. et la crème du trafic de cocaïne roussillonnais jugés à Marseille

Le 16 septembre à 6h00 par Laure Moysset | Mis à jour le 16 septembre

Huit prévenus parmi lesquels des figures catalanes du banditisme et un jeune pénaliste perpignanais sont jugés depuis hier.

Depuis hier matin et ce durant plusieurs jours, sept prévenus dont les grands noms en matière de trafic de cocaïne issus des Pyrénées-Orientales, quelques complices mais aussi un avocat perpignanais se retrouvent dans le box du tribunal de Marseille, en charge des affaires de criminalité organisée.

Il leur est reproché d'avoir participé à une vaste opération mise au jour le 14 juillet 2011 par les douaniers catalans qui avaient saisi quelque 171 kg de cocaïne dans une maison à Claira. Un suspect, Philippe Fournier, 45 ans, avait alors été interpellé. Or, le rugbyman, ancien pilier dans diverses équipes locales, est loin d'être un inconnu pour les services de police puisqu'il a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des affaires similaires, notamment en 1999 devant la cour d'assises des P.-O.

Et il est aussi un proche d'une autre 'figure' : Christian Parent. Celui-ci, condamné à dix ans de prison et 800 000 euros d'amende en 1999, et considéré comme l'organisateur du réseau, est actuellement en cavale. Et sa fuite aurait été en partie facilitée par Me Jean-Pierre Maille, un avocat du barreau de Perpignan depuis 2005 âgé d'une trentaine d'années. A l'époque, il assurait la défense de Christian Fournier et d'un autre mis en cause. Il est poursuivi pour avoir accepté d'empocher plusieurs dizaines de milliers d'euros afin de permettre aux trafiquants, après l'arrestation des premiers intéressés, de récupérer 70 kg de cocaïne qui étaient toujours dissimulés et pour renseigner certains sur l'évolution de l'enquête.

Devant les juges, l'ex-avocat a expliqué avoir été menacé, et s'être "senti piégé" lorsqu'il a compris la réalité de sa situation. Placé en détention provisoire pendant plusieurs semaines, il s'exprimera libre aujourd'hui même à la barre. Tout comme l'a fait hier Philippe Fournier. Selon lui, c'est Christian Parent qui aurait fait venir la drogue de Hollande dans un camion de fruits et légumes acheminé au marché Saint-Charles, puis jusqu'au parking Wilson où il officiait avec sa société de lavage de voitures. Et le prévenu a encore évoqué les affaires "Chaffard, Lortal, Curtet", précisant que Christian lui avait dit qu'il "avait des flics en Espagne et qu'il payait un flic à Perpignan". La décision devrait être mise en délibéré.

Cocaïne : trois ans ferme requis contre l'ex-avocat perpignanais

Le 17 septembre à 17h18 par La.M. | Mis à jour le 17 septembre

Le ministère public a requis ce mercredi une peine de trois ans de prison ferme, assortie d'une interdiction définitive d'exercer la profession d'avocat contre Jean-Pierre Maillé, 36 ans, ancien pénaliste à Perpignan. Lequel est jugé depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Marseille notamment pour complicité de détention et de transport de stupéfiants aux côté de 7 autres prévenus. Parmi eux des figures du grand banditisme - dont Christian Parent actuellement en cavale et considéré comme le parrain - soupçonnés d'avoir participé à un réseau qui aurait importé une importante quantité de cocaïne des Pays-Bas.

171 kilos de cette drogue ont ainsi été saisis dans une villa à Claira le 14 juillet 2011. Mais les trafiquants auraient récupéré 70 kilos restants, encore dissimulés, grâce à un appel passé par l'avocat à l'épouse de Philippe Fournier, un des suspects qu'il assistait en garde à vue.