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Des policiers nommés complices de BENALLA rompent l'omerta - Tous savaient obéir à des ordres illégaux
Source : Dauhiné Libéré 20 août 2018 (Voir recopie ci-dessous) Les suites BENALLA 2023


Recopie de l'article du DL du 20/08/18

ENQUÊTE Des éléments nouveaux viennent contredire les auditions de l'ex-chargé de missions à l'Elysée
Benalla : de nouveaux éléments révélés

Deux semaines après les premières révélations du Monde, le scandale Alexandre Benalla ne s'essouffle guère.
Le point sur les dernières informations.

Benalla s'est rendu à l'Assemblée pendant sa suspension.

Alexandre Benalla a-t-il réellement été suspendu après ses agissements lors de la manifestation du 1er mai ? Un nouvel élément permet d'en douter un peu plus. Selon Le Figaro, le jeune charge de mission de l'Elysée aurait utilise à deux reprises son badge H, lui permettant d'accéder à l 'Assemblée nationale durant sa mise a pied entre le 3 et le 18 mai. Dans sa première interview au Monde, Alexandre Benalla affirmait disposer du badge pour accéder a la salle de sport du palais Bourbon.

Alexandre Benalla avait déclaré lors son entretien à TF1 qu'il se trouvait en Bretagne et non à Paris, à ce moment-là.

L'arme illégale de Vincent Crase
Le deuxième protagoniste

du scandale, Vincent Crase, un employé du Parti La République en marche que l'on voit également molester des manifestants a un problème : l'arme qu'il portait le 1er mai. En garde à vue, il a d'abord nié être armé, le 1er mai, selon Le Monde. ll reconnaîtra finalement avoir apporté un Glock 17 sur la manifestation.

«  Cette arme n'est pas à mon nom, elle appartient à La République en marche, elle est réservée pour la défense du siège (du parti) », révèle-t-il aux enquêteurs. LREM dispose en réalité de trois pistolets, gardés dans une armoire forte. Aucun n'est déclaré, pas plus que le fusil retrouvé au domicile de Vincent Crase.

Ce que les policiers ont dit de Benalla

Le niveau d'implication des trois policiers mis en examen pour avoir fourni les images de surveillance à Alexandre Benalla diverge nettement, selon Monde, qui a consulté les PV de leurs auditions.

Le moins impliqué, Jean-Yves Hunault, aurait simplement transmis le CD contenant les images.

Laurent Simonin
, haut gradé

à la Direction de l'ordre public (DOPC) était le contact privilégié de Benalla à la préfecture de police. Il est celui qui a invite et gère la présence de l'employé de l'Elysée lors du 1er mai mais nie lui avoir remis le brassard de police et la radio dont disposait Benalla.

Le dernier policier, Maxence Creusat, est celui qui fournit le plus d'éléments sur Benalla : « Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, les chefs du groupe de sécurité de la présidence de la République (étaient) ostracises par la présence de M. Benalla, a-t-il confie aux enquêteurs. Lors des déplacements (il communiquait) les souhaits et les volontés du président. » Il assure : «  Pour nous, M. Benalla (représentait) Macron pour tous les sujets sécurité. »

Une commission d'enquête et un fiasco

La commission d'enquête de l'Assemb1ée sur l'affaire Benalla a clos hier ses travaux sur un constat de désaccord, sans produire de rapport et avec d'ultimes passes d'armes à la clé. Le Sénat poursuit lui ses travaux.

Alexandre Benalla (au centre avec le casque) et Vincent Crase (crâne rasé) sont mis en cause pour leur participation à de violentes interpellations lors du 1er-Mai. Photo Naguib-Michel SIDHOM/AFP

Le Drian dénonce
L'outrance de l'opposition

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s'est exprimé hier pour la première fois sur l'affaire Benalla en évoquant les débats qui ont eu lieu à l'Assemblée lors de l'examen des motions de censure du gouvernement, qui ont été rejetées « L'outrance des propos tenus disqualifie un peu l'opposition. Elle a joué son rôle mais avec beaucoup d'exagération et d'outrances » a-t-il commenté sur Franceinfo. « Quand on entend parler de police parallèle, on est dans l'outrance, dans l'excès » a-t-il regretté. «  J'ai entendu aussi : " La République en danger." Moi qui suis ministre des Affaires étrangères, qui vais partout dans le monde, qui constate que des démocratie en péril, des agressions terroristes, des dictatures. Il faut raison garder », a-t-il poursuivi. « je constate que la démocratie, les institutions ont fonctionné. La presse a fait son travail, les commissions d'enquêtes sont en cours, l'opposition a joué son rôle, il est normal que l'opposition contrôle l'exécutif, la justice remplit son rôle », a également déclaré le ministre.

(René FORNEY 0763156646)