Accueil    Nombre des francs-maçons en France  Le total contrôle maçon  25.000 frères à Grenoble ! !

Ma réponse à Églantine qui a quitté les francs-maçons à temps :

Si elle avait persisté, elle aurait le plaisir facile de dépouiller autrui le restant de ses jours. C'était pour elle un avenir assuré dans une vie confortable. On appelle cela l'affairisme mafieux de certains francs-maçons. Bien sûr selon votre niveau de soumission, vous seriez contrainte de rendre aussi des services comme des faux témoignages, trouver un emploi fictif rémunérateur pour une sour, commettre des meurtres... Un service en vaut un autre bien entendu. Ce qui en fait une société à part, un Etat dans l'Etat (Comme écrit Sophie COIGNARD) avec ses propres lois. Vous verrez comment, depuis 11 ans, ils m'ont dépouillé en utilisant ceux qui sont chargés de la sécurité des biens et des personnes. Au stade de contrôle où ils sont arrivés par la corruption généralisée dans nos institutions, il n'y a qu'une révolution qui peut mettre un terme à toutes ces dérives. J'ai publié le témoignage d'Eglantine ci-dessous et le mien sur mon site www.trafic-justice.com. Il faut que les gens comprennent que ce sont toutes ces dérives qui nous apportent la crise actuelle avec le déluge de suicides qu'elle entraine.

Extrait du blog http://blog.morgane.org/?p=78

Commentaire par Eglantine 430 le 7 novembre 2007 @ 14:01

Pavé dans la mare : Pourquoi j'ai quitté la franc-maçonnerie.

Après cet épisode, piteux épisode, il faut bien le dire, je ressens le besoin de faire un bilan, de récapituler.

Je me dis qu'il faudrait déjà répondre à la question : Pourquoi y suis-je rentrée un jour ??? Là, c'est assez simple. D'une part une certaine forme de soumission (on est venu me chercher, une supérieure hiérarchique m'a proposé de la rejoindre en loge maçonnique, ce qui ne simplifie pas les choses, car quel était mon jeu pour refuser sans conséquences professionnelles ? Je n'avais aucun moyen de le savoir vraiment.) D'autre part la curiosité (on parle beaucoup de ce loup, de quoi a-t-il l'air ?). Mais aussi l'attrait pour 'les choses de l'esprit' (eh, oui, j'aime penser !) et pour les relations humaines (on vous propose de vous livrer tout cuit tout chaud un réseau d'amitié 'à la vie, à la mort', sans avoir eu à tisser le lien humain à force de temps, de ténacité et de générosité.Vraiment c'est une affaire cette brochette fraternelle qu'on vous fournit, non ?). Et puis, il faut être tout à fait franche, ça vous brosse l'égo dans le sens du poil (on se dit, waouh, je suis quelqu'un de bien si on vient ainsi me chercher !).

S'en s'ont suivi les 'enquêtes' : trois personnes viennent vous interroger sur vos motivations, votre avis sur différents points de l'actualité, votre positionnement moral au monde en quelques sortes. On se sent très important, on se refait le film en se demandant si on a été bon. Puis le bandeau (même chose, mais dans le "temple ? , les yeux bandés). A ce moment, j'avais émis quelques réserves : pour moi, les yeux bandés, c'est pour les fusillés ! J'avais aussi franchement marqué mon incompréhension par rapport à la non mixité de la loge (C'est d'un autre âge. Mais on m'a rétorqué qu'il valait mieux 'se soustraire aux enjeux de séduction' qui pouvaient exister dans une loge mixte (sic).Ah, la libido des maçons serait-elle donc si déchaînée qu'ils ne peuvent réfléchir ni se tenir en présence de l'autre sexe ?????) Mais on vous répond toujours avec un sourire si..humaniste, continuer à argumenter serait sans doute puéril, se dit-on.

Plusieurs fois, j'avais tenté de savoir le prix exact de la capitation par an (car chacun paye, eh oui, vous comprenez, on a des immeubles à Paris ! sic). Je n'ai jamais réussi à avoir un chiffre. J'ai fini par oublier ce détail grossier et vulgaire (vraiment, parler d'argent dans ce haut lieu de la pensée où j'ai la gloire d'avoir été conviée .mais quelle plouc je fais !) Passons.

Le premier gros hic qui commence très sérieusement à me faire prendre une grosse distance, c'est la cérémonie dite de l'initiation. Je vous passe la scénographie, sommes toutes assez ridicule. Mais ce soir là, certaines paroles se coincent dans mes oreilles : on me dit que, jusque là, j'ai vécu dans l'obscurité et que l'on va me donner la lumière. Le monde est scindé entre profanes et initiés. Les maçons vivent dans la lumière et leur rayonnement est censé améliorer l'humanité. Ils représentent une chaîne de pur métal (de quoi sont fait les autres, alors ?.) qui chemine à travers le temps.

Dès ce soir là, j'ai su que mes valeurs à moi, dont celles de la vraie démocratie, de la tolérance, du courage de la solidarité (non segmentaire !), de l'ouverture à l'Autre, seraient inconciliables avec un tel discours. Et ces mots ! Où sommes-nous ici ? Dans' Tintin et le temple du soleil ' ou dans un mauvais épisode du 'Club des 5' version ésotérique ?

Par la suite, je suis restée un peu plus d'un an pour me faire une idée vraiment plus claire. (puis toujours cette appréhension professionnelle) J'ai réentendu ces mots inacceptables à chaque tenue, répétés avec une ferveur christique par la Vénérable, visage illuminé de bonté.J'ai écouté avec consternation des planches sans intérêt sur des sujets pas très emballants (Biographies sans sel de femmes célèbres, histoire de l'écriture, symbole du coq, symbolique du point de croix.). A chaque fois, une question lancinante me taraudait l'esprit : En quoi ces exposés poussifs améliorent t'ils l'humanité ??

J'ai tenté de participer comme une bonne élève à des réunions d'apprentis dans lesquelles la seconde surveillante,( ndlr) nous enjoignait de réfléchir aux symboles maçons, et de ne surtout pas dévier de cette pieuse activité dans des conversations à bâtons rompus sur le monde, la société, la politique, car l'étude des symboles est fondement, fin et moyen de la démarche maçonne. Complètement déconnecté du concret et du réel .

Et l'emmerdant, c'est qu'on vous assure, dans une gluante sympathie humaniste et mielleuse, que nous sommes des sours, que tout ça est vraiment formidable, puisque justement, on est les meilleures et qu'en plus, nous allons gravir des marches en sagesse en passant les échelons (compagnonne, maîtresse, officière.). On peut même devenir les meilleures des meilleures, le tout, dans des effluves de féminisme antique et rance.. .et j'en passe. Mais il faut travailler, être régulière pour passer tous ces merveilleux échelons. On vous le rappelle par des petits coups de fil toujours aussi sympathiques et mielleux, et des mails gazouillants de bonté et de pression affective.

Trêve de plaisanterie, il y a quelques mois, j'ai calmement déposé ma démission.qui n'a pas du tout été prise en compte dans les premiers temps ! On me disait que le doute est normal, et un signe fort de ma progression (« moi même, quand j'étais jeune apprentie, tu sais. ») et on m'envoyait les prochaines dates de réunions. J'ai du réitérer à plusieurs reprises et taper du poing sur la table pour qu'enfin, ma garde chiourme me signifie dans un mail vengeur (teinté d'attaque psychologique .) qu'on accédait à ma demande.

La franc-maçonnerie est une élite autoproclamée de la société, et c'est un discours qui contient en germe une certaine dangerosité. Et un mépris incontestable.

Voilà, pour moi c'est non. Je dis non à cette vision du monde et je m'en retourne rejoindre le camp des profanes, qui est le mien, même dans l'obscurité. Sans exaltation et en toute humilité.

Et, au fait, entre la capitation annuelle et les frais d'initiation, j'ai déboursé 600 euros. Avis aux amateurs (Ah, ces ploucs bassement matérialistes, quelle misère !!! Une ex-sour a d'ailleurs répondu éberluée à une de mes protestations à caractère social : mais enfin, pourquoi un Rmiste pourrait-il vouloir rentrer en franc-maçonnerie ??)

Moi, j'aurai préféré emmener mes enfants à la neige avec ces sous là, (eh oui, tout le monde n'a pas les moyens de passer cette barrière censitaire sans effort !) et voir leurs petites joues toutes rouges. Je sais, c'est très ras des edelweiss comme considération et tellement loin d'un féminisme bien pensant.

Epilogue bassement matérialiste et bassement maternel, j'en conviens.

Fin d'une aventure lugubre et prétentieuse.

Amis profanes, c'est bon d'être de retour chez nous !