Accueil    Nombre des francs-maçons en France

La franc-maçonnerie a transformé l'Etat français en République bananière. Leurs méthodes : la persuasion, la corruption, la captation des emplois et des fonds publics, l'utilisation de truands, l'affairisme, les mafias, le contrôle des institutions comme la justice, la police, les politiques...
Notre démocratie confisquée par des réseaux mafieux ?

L'EXPRESS du 12 mars 2009 Pages : 38, 39, 40, 41, 42, 44, 46, 48 (Texte recopié ci-dessous)

FRANCE ( LES FRANCS-MAÇONS )
MAITRES ET FRÈRES

« [ ...] Un candidat au bâtonnat ne peut ignorer les frères. Me Jean Castelain, élu en décembre 2008, a tenu compte de cette variable. II est devenu l'avocat du Parti radical pour jouer, par ricochet, la proximité. Dans les jours qui ont suivi l'annonce de ma candidature, j'ai reçu cinq ou six appels bizarres, s'amuse ce fin juriste tout en rondeurs. J'ai fini par comprendre que ces confrères essayaient de me suggérer finement que les francs-maçons n'étaient pas opposés à l'idée de me soutenir. L'un m'a même précisé qu'un de mes compétiteurs, Jean-Yves Du-peux, avait déjà "agité le Boulevard Bi­neau". J'ai mis un peu de temps à traduire : le Boulevard Bineau, chez les personnes d'un certain âge, désigne la GLNF, puisque son ancien siège s'y trouvait. » Jean Castelain n'a pas donné suite. 11 a en revanche innové en s'adjoignant un vice-bâtonnier, Jean-Yves Le Borgne, proche des loges. Lorsqu'on interroge ce pénaliste élégant sur son appartenance, il répond en souriant : « Si je l'étais, vous le dirais-je ? »

Est-il nécessaire de disposer d'un soutien maçonnique pour régner sur le barreau de Paris ? Sur environ 10 000 votants, on ne compte pas plus de 500 frères. Et, contrairement au Sénat, la

BARREAU Pour se faire élire bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris, Me Jean Castelain a aussi joué la proximité avec les francs-maçons.

« Dans les jours qui ont suivi ma candidature, j'ai reçu cinq ou six appels bizarres »

qualité de maçon n'est pas forcément un avantage décisif sur le plan électoral. Au cours des dernières années, deux francs-maçons ont échoué : Jean-Paul Lévy, avocat, notamment, de Libération, en 2004, et, en 2006, Francis Szpiner, ancien défenseur de Jacques Chirac, de Didier Schuller et du président de Djibouti. [...] »

 
»> système maçon est le plus à son aise. A commencer par la police. « Un moment très symbolique a marqué les esprits profanes, raconte Sophie Coignard. Lorsque le père du président de la fraternelle du ministère, qui regroupe tous les maçons qui ont pris le risque de se signaler ainsi, est décédé, le secrétaire général de la Place Beauvau a demandé au personnel d'observer une minute de silence. Bien de moins. L'histoire fait encore jaser aujourd'hui sur cette fameuse hiérarchie parallèle. » Le jeune patron du syndicat de policiers Synergie confie aussi son expérience : «Je reçois beaucoup de lettres marquées des trois points, ou qui se terminent par "fraternellement", et certains me serrent bizarrement la main lorsqu'ils me disent bonjour. » « Les commissaires eux-mêmes ne sont
pas en reste [...] puisque, selon les estimations, 1 commissaire sur 4 est franc-maçon. [...] "Tout le monde parle de la proportion de francs-maçons chez les commissaires, plaisante l'un d'entre eux. Mais personne ne s'est jamais interrogé sur ce ratio chez les contrôleurs généraux, le grade supérieur. Là, je pense qu'on tourne à plus de 50 %."»
La justice est un autre champ d'influence labouré par les initiés. II y a pourtant une contradiction évidente entre le serment des magistrats, qui exige de « garder religieusement le secret des délibérations », et celui des francs-maçons, où la solidarité entre frères doit passer avant tout. Mais rien n'y fait, comme l'établit Un Etat dans l'Etat: « Tout le monde, dans le petit milieu parisien de la magistrature, tient pour acquis que l'ancien et l'actuel
président de la cour d'appel de Paris, Jean-Marie Coulon et Jean-Claude Magen­die, de même que l'ancien président de la Cour de cassation, Guy Canivet, sont familiers des loges. Pourquoi ? Parce que plusieurs membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont, pour ces hautes nominations et pour d'autres, éprouvé le besoin d'en parler. Le CSM est divisé en deux formations distinctes, l'une compétente pour les magistrats du parquet, soumis à la hiérarchie de la chancellerie, l'autre pour ceux du siège, réputés indépendants et inamovibles. "Selon moi, les maçons sont majoritaires dans la formation chargée du parquet et moins nombreux dans celle du siège", évalue l'un de ses membres, auquel il est arrivé une curieuse expérience. "L'un de mes amis, qui l'était, »:
L'EXPRESS du 12 mars 2009 Pages : 38, 39, 40, 41, 42, 44, 46, 48