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Faut-il s'étonner que des policiers utilisent la garde à vue comme le moyen du petit chef dictateur ?
A qui cela profite-t-il de laisser des magistrats corrompus ou aveugles et des policiers truands, en laissant prospérer un affairisme type mafieux en assurant l'impunité ?
Moi-même, j'ai cumulé 150 heures d'ABUS de GARDE à VUE
en rétorsion pour avoir dénoncé un réseau mafieux de policiers Grenoblois dont certains de la Police Interrégionale de Lyon.

Extraits du Monde Magazine du 28 novembre 2009 - Pages 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37  Il faut publier les noms de ces policiers truands )

Bernard Copin Assis au café en face, je vois à travers la vitrine de la pharmacie deux personnes s'en prendre à Patricia. Je me précipite et m'interpose. Le policier me dit : "Vous êtes Bernard Copin. Suivez-nous ! " Je refuse. Ils me sautent dessus. Je me débats, les repousses, tente de donner quelques coups. Ils me neutralisent alors à terre et me frappent.

Patricia Lamant II saignait, criait : 'J'étouffe, j'étouffe !" Je leur disais d'arrêter. En désespoir de cause, j'ai appelé les pompiers. Finalement, ils se calment, appellent des renforts et Bernard est emmené à l'hôpital. Les policiers me demandent de les suivre au commissariat. Pensant que ce n'est que pour une déclaration, je m'exécute. A l'arrivée sur place, ils me signifient ma garde à vue, me menottent et m'enferment dans une cellule. Quand je leur en demande la raison, ils me répondent invariablement : "Ferme ta gueule, cocotte." Dans une autre cellule, en pyjama et robe de chambre, il y a un monsieur très digne qui me demande de l'aider à trouver un avocat : c'était M. de Lauzun, que je ne connaissais pas alors.

Lors de l'interrogatoire, les policiers me questionnent uniquement sur M. de Lauzun. Ils veulent savoir s'il avait été menaçant ou insultant envers les policiers, la veille. J'ai beau leur répéter que je n'étais pas présente, rien n'y fait. Epuisée, j'ai signé ma déposition. Lorsque j'ai été présentée au parquet, je n'ai pas été poursuivie.
Jean-François de Lauzun Finalement, vers 18 heures on me donne mes vêtements et on me relâche. En sortant, je reconnais Bernard Copin, amoché, blessé au visage. "C'està cause de vous que je suis ici", me dit-il en me serrant la main.

Je suis poursuivi pour outrage et les policiers du feu rouge réclament 500 euros chacun de dommages et intérêts. Le jugement a été mis en délibéré le 10 décembre.

Bernard Copin Pendant les deux heures passées à l'hôpital, je me suis interrogé, sans trouver de réponse sur le pourquoi de toute cette histoire. C'est quand j'ai croisé M. de Lauzun dans le commissariat que tout est devenu limpide. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises car, en me dirigeant vers la fouille, j'entends un timide : " Coucou, Bernard." C'était Patricia. A peine le temps de dire : "Mais qu'est-ce que tu fous là ?" que je suis emmené.

J'ai été poursuivi pour outrage et incitation à l'émeute. La procédure a été frappée de nullité par le TGI de Versailles. Le parquet a fait appel. »